Les technologies de l’information et de la communication ont amené une série d’innovations dans le contexte humanitaire. Elles ont donné plus de voix à la population locale et rendu l’action humanitaire plus rapide et plus efficace notamment grâce à l’augmentation des données et des acteurs.
Cela dit l’utilisation des technologies de l’information et de la communication peut parfois entrer en conflit avec les principes fondamentaux de l’action humanitaire. Elles risquent par exemple de compromettre le principe d’impartialité en marginalisant davantage les personnes illettrées. En outre, certaines données collectées peuvent mettre en danger la population locale si elles tombent entre de mauvaises mains. Il est dès lors crucial que les personnes qui conçoivent ou déploient des technologies de l’information et de la communication prennent préalablement en compte les risques qu’elle peuvent engendrer.
Il serait préférable d’adhérer au principe humanitaire "ne pas nuire" et non à l’adage de la Silicon Valley "demander pardon plutôt que demander la permission”.
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